A l’issue du 5ème Plan (1974-79), l’économie indienne achève trois décennies de croissance à un rythme annuel moyen d’environ 5%, lequel, après le fléchissement de la fin des années 1960 et l’incidence des chocs pétroliers des années 1970, répond de moins en moins aux attentes d’une population en hausse annuelle
Cet article est une traduction du chapitre 1 d’un document de travail de l’Organización Latino americana de Energía (OLADE) intitulé « Pobreza energética en América latina y el Caribe. Una propuesta de indicadores que midan el acceso a la energía con enfoque de desigualdad social y de género » (DTO 2019/08). Il a
1. Un nouveau mix énergétique basé sur des énergies locales et renouvelables, selon Vincent Fristot Une évolution vers un mix basé sur des énergies locales et renouvelables constitue une vraie opportunité aussi bien pour l’avenir planétaire que pour les territoires. 1.1. Des enjeux planétaires et locaux Pour aborder les
L’industrie charbonnière indienne est superbement ignorée de nombreux écrits sur l’économie et même sur l’énergie de ce pays[1]. Elle a pourtant été la première, et longtemps, la seule industrie énergétique d’un pays condamné à n’utiliser que des sources d’énergie traditionnelles : bois de feu, déjections animales séchées et force musculaire
Comme la plupart des pays d’Amérique latine, l’Argentine s’interroge sur son avenir en ce qui concerne l’offre énergétique, une question centrale en raison de l’impact de cette offre sur le développement socio-économique du pays, mais aussi sur l’environnement. Le pays devrait-il donc poursuivre son développement en s’appuyant presque exclusivement sur
Avec la victoire de Lin Biao lors du 9ème congrès du Parti communiste chinois (PCC) en 1969, puis le retour de Zhou Enlai en 1971, la croissance industrielle est de retour (Lire : L’énergie en Chine : les décennies Mao Zedong) mais les débats autour de l’orientation de l’économie restent vifs. De
Après sa victoire sur Chiang Kai-shek et le Kuomintang en 1949, le Parti communiste chinois (PCC) décide d’émanciper un pays, économiquement colonisé depuis un siècle puis occupé par les Japonais, et de construire un socialisme chinois, ce, qu’initialement, il ne peut entreprendre qu’en s’inspirant de l’expérience soviétique. De profondes réformes,
« À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine était devenue le pays le plus pauvre du monde »[1]. Le faible développement industriel de l’entre-deux-guerres avait été en grande partie ruiné par les destructions de la guerre civile, celles de la lutte contre les Japonais et celles résultant du démantèlement
En 1950, la Chine ne figure même pas dans la longue liste des pays que couvre l’annuaire statistique mondial de Joel Darmstadter[1]. En 2016, avec 23% de l’énergie consommée dans le monde, devant les 17% des États-Unis, elle occupe la première place. Ce saut, sans précédent dans l’histoire, résulte d’une
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, tous les pays européens ont reconstruit leurs systèmes énergétiques, sur une base soit décentralisée comme en Allemagne (responsabilités des communes, des Lander et des entreprises locales ou régionales) soit centralisée comme au Royaume-Uni et en France (Ministère de l’Industrie, Charbonnages de France-CDF, Électricité
En France, plus de 5,6 millions de ménages sont dans une situation de précarité énergétique. La hausse du prix de l’énergie, la qualité du logement et les pratiques des ménages sont d’autant de facteurs qui expliquent un tel nombre. Lutter contre la précarité énergétique devient alors un enjeu majeur sur