Découvrez l’Encyclopédie sous tous ses aspects

Qui sommes-nous ?

L’Encyclopédie de l’Énergie est née en 2014, à Grenoble, dans le cadre de l’École Nationale Supérieure de l’Énergie, de l’Eau et de l’Environnement (ENSE3). Elle a pour origine, un double constat :

► D’importants et rapides changements, technologiques, environnementaux dont climatiques, géopolitiques et sociétaux, affectent les conditions de l’approvisionnement énergétique de ce début de 21e siècle. Dans les sociétés démocratiques, ces changements nourrissent des débats souvent altérés par le caractère approximatif des informations disponibles et par l’insuffisant développement d’une culture scientifique, technique, économique, historique et politique. La diffusion d’un savoir le moins contestable possible, issu de la recherche scientifique, de l’étude des textes et de l’expérience professionnelle, doit contribuer à réduire ce double handicap.

► Les moyens disponibles de diffusion de ce savoir ne sont plus suffisants, soit parce que livres et périodiques sont de plus en plus souvent remplacés par des informations et des connaissances recherchées sur Internet, soit parce que ces dernières, telles que celles de Wikipédia, souffrent d’un anonymat, dommageable à une totale fiabilité.

L’Encyclopédie de l’Énergie s’est donc donnée pour finalité de diffuser des connaissances expertisées, personnalisées et structurées, indispensables à une meilleure compréhension de l’approvisionnement énergétique mondial.

Elle se veut au service des jeunes, natifs du numérique (digital natives), aussi bien que des plus âgés, soucieux de suivre les évolutions du savoir (lifelong learning). Elle s’adresse en particulier au monde francophone, en forte expansion, qui a le droit d’accéder à des connaissances autres que celles diffusées en langue anglaise (Encyclopedia of the Earth ou Encyclopedia of Energy).

CONTENU DE L’ENCYCLOPÉDIE

Le site, en libre accès, réunit des connaissances classées en 12 thématiques qui couvrent la plupart des champs de connaissances relatives à l’énergie.

– Bases théoriques

L’énergie existe sous diverses formes (mécanique, potentielle ou cinétique, électrique, chimique, nucléaire, thermique), mais quel est le principe qui les unit ? D’où vient l’énergie, base de toute vie sur terre ? Entre la photosynthèse des plantes et la traction de nos véhicules, les lois de la thermodynamique et l’entropie jouent un certain rôle. Pour passer des principes aux faits observables, plusieurs systèmes de mesure sont proposés : comment choisir entre eux ?

– Usages de l’énergie

Ampoules électriques, réfrigérateurs, chaudières à gaz, machines à vapeur ou moteurs électriques : tous ces appareils rendent familiers les usages de l’énergie. Mais comment satisfont-ils nos besoins de lumière, chaleur ou force motrice ? Le passage des besoins aux usages peut être plus ou moins efficace pour des raisons techniques et se traduire par des demandes variables avec les revenus des consommateurs et les prix des diverses sources d’énergie.

– Sources fossiles

La crise du bois de feu a été surmontée par le recours au charbon minéral puis au pétrole et au gaz naturel qui alimentent le bilan énergétique mondial à plus de 80%. L’exploitation de leur énorme stock en terre à l’aide de techniques de plus en plus performantes, type fracture hydraulique, a permis une croissance énergétique sans précédent depuis le milieu du 20e siècle ? Sera-t-elle entravée par l’épuisement des ressources ou les impacts environnementaux de leur combustion ?

– Nucléaire

Souvent malaimée par ses origines militaires, ses grands accidents type Tchernobyl ou Fukushima, et les incertitudes entourant la gestion de ses déchets, la technologie nucléaire fournit pourtant 13% de l’électricité mondiale. Il est donc important de bien en connaître les fondements, les techniques, les cycles du combustible, les moyens d’assurer la sureté ainsi que les politiques très contrastées entre pays qui la récusent et pays qui comptent sur elle pour satisfaire leurs besoins en électricité.

– Hydraulique

Avec 15% de la production mondiale d’électricité, l’hydraulique reste la plus importante source renouvelable d’électricité. Entre très petite et très grande hydro, type » Les trois gorges » en Chine, cette filière est constituée d’aménagements allant du fil de l’eau au barrage réservoir ou à la station de transfert d’énergie par pompage (STEP). Ses gisements sont encore considérables en Afrique, Asie et Amérique latine. La réhabilitation des aménagements anciens l’emporte en Europe.

– Autres renouvelables

La biomasse, la géothermie, les énergies marines, les énergies éolienne et solaire (thermique, thermodynamique et surtout photovoltaïque) sont en train de bondir dans le bilan énergétique mondial parce que jugées les plus conformes à la protection de l’environnement. Où en est leur évolution technologique ? Quelle est leur compétitivité ? Par quels moyens, technique et organisationnel, peut-on surmonter le caractère intermittent de certaines d’entre elles ?

– Électricité

D’origine primaire (hydraulique, nucléaire ou autres renouvelables) ou secondaire (thermique biomasse, charbon, fuel-oil ou gaz naturel), l’électricité est le vecteur énergétique emblématique de la modernité. En témoignent les énormes différences de consommation entre un Américain et un Sahélien. Les capacités de poursuivre son développement, production, transport, stockage et distribution, dans le respect de l’environnement est désormais au cœur de la problématique énergétique mondiale.

– Environnement

En contribuant à la déforestation, donc à la stérilisation d’une partie des terres, le besoin de combustibles a, très tôt dans l’histoire humaine, lié énergie et environnement. Avec l’exploitation des sources fossiles, ont suivi les pollutions (sol, eau, air) locales puis les émissions de gaz à effet de serre (GES) dangereuses pour l’évolution du climat. Impossible donc de construire une politique énergétique sans prendre en compte ses impacts environnementaux.

– Nouvelles technologies

Nouveaux usages énergétiques, nouvelles contraintes environnementales, progrès scientifiques et technologiques suscitent de nouveaux dispositifs de conversion, adaptables à une organisation renouvelée des systèmes énergétiques. Le vecteur hydrogène alimente ainsi des piles à combustibles utilisées dans des communautés d’énergie, très éloignées des grands systèmes centralisés. Elles concurrencent les batteries pour automobiles. Au delà, se profile le recours aux blockchains !

– Économie et politique de l’énergie

Le niveau de satisfaction des besoins en énergie, et les sources d’énergie choisies à cette fin, ne dépendent pas que des ressources et des techniques disponibles. Entrent en jeu l’organisation du système énergétique, les performances de ses entreprises, le fonctionnement de ses marchés ou la pertinence de sa fiscalité. Les coûts et les prix qui en résultent sont les principaux critères commandant les orientations des politiques énergétiques.

– Histoire mondiale de l’énergie

L’inertie engendrée par la longue durée des infrastructures énergétiques (plus d’un siècle pour les immeubles, environ un demi-siècle pour les centrales thermoélectriques) est à l’origine des prospectives longues, souvent sous forme de scénarios. Mais comment regarder loin devant si on ne connait rien aux évolutions longues du passé. La connaissance historique, tant nationale que mondiale, aide à mieux comprendre la vitesse possible des changements futurs souhaités.

– Statistiques

Pas d’examen sérieux des évolutions énergétiques sans bases statistiques solides (consommations, productions, prix, investissements). De nombreux organismes, nationaux et internationaux, produisent ces données, sauf lorsqu’elles doivent être reconstruites sur très longues périodes. C’est ce dernier type de statistiques qui sera prochainement mis en ligne.

Au 1er janvier 2021, les 250 articles publiés sont assortis d’une biographie de leurs auteurs qui sont, pour la plupart, des chercheurs de l’Université, des Ecoles d’ingénieurs, du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), d’autres grands organismes de recherche, et d’entreprises industrielles telles que General Electric (ex-Alstom) ou Schneider Electric. Un grand nombre d’entre eux travaillent sur le site de Grenoble, en région Auvergne Rhône-Alpes (AURA).

Outre des articles, l’Encyclopédie offre aussi des compléments bibliographiques, particulièrement utiles pour en savoir plus sur des sujets ou des pays peu couverts par ailleurs, ainsi que des informations sur les centres de recherche, académiques ou industriels vers lesquels les lecteurs peuvent se retourner.

Pour aider ces derniers à trouver les connaissances répondant le mieux à leur curiosité, chaque article est précédé d’informations sur les difficultés de lecture (du facile au difficile). Leur texte est aussi émaillé d’hyperliens qui renvoient à d’autres articles traitant de sujets connexes.

La plupart des articles de l’Encyclopédie sont en langue française, mais un certain nombre d’entre eux sont traduits en langue anglaise. En outre, avant d’être traduits en langue française, de nombreux articles sont publiés dans leur langue d’origine, anglais et surtout espagnol. Une grande partie de ces traductions est effectuée dans le cadre du Master LEA, parcours de traduction spécialisée multilingue de l’Université Grenoble Alpes (UGA).

ORGANISATION DE L’ENCYCLOPÉDIE

Avec l’appui de l’Institut National Polytechnique (INP) de Grenoble, de l’Université Grenoble Alpes (UGA) par l’intermédiaire d’UGA Éditions, du Fond NOE de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), d’Electricité de France (EDF), de la compagnie Alstom (devenue General Electric) et de quelques autres, une association (loi 1901) a été créée en 2015 (www.encyclopedie-energie.org ). Avec l’Encyclopédie de l’Environnement (www.encyclopedie-environnement.org/) qui venait d’être créée, elle est devenue, en 2017, l’Association des Encyclopédies de l’Environnement et de l’Energie (A3E).

L’association A3E est dirigée par un Conseil d’Administration spécifié dans https://www.a3e.fr/presentation.

Elle bénéficie de l’expertise d’un comité éditorial, commun aux deux Encyclopédies. Elle est en outre gérée par une équipe constituée de :

  • Julie Polge, responsable administrative et éditoriale A3E, communication
  • Marion Gueydan, webmaster, mise en ligne, SEO

Dans le cadre d’A3E, le site  Encyclopédie de l’Énergie est supervisé par :

  • Guillaume Mandil, Maître de conférences à l’UGA, UFR Phitem, responsable du site
  • Gabin Mantulet, ingénieur ENSE3, docteur, responsable exécutif

Avec l’appui d’un collège d’experts, membres du comité éditorial commun aux deux Encyclopédies :

  • Roland Blanpain, ancien directeur de la division Systèmes, CEA/LETI
  • Dominique Finon, directeur émérite au CNRS
  • Maryse François-Xausa, Senior consultante énergie renouvelable et stockage hydro
  • Jean-Pierre Joly, ancien directeur de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES)
  • Jacques Julliard, COVABIS
  • Hervé Nifenecker, IN2P3, UGA, Président fondateur de «Sauvons le Climat
  • Jean-Marie Martin-Amouroux, ancien directeur de recherche au CNRS
  • Pierre Serre-Combe, CEA
REMERCIEMENTS

Outre la contribution des auteurs qui bénévolement la nourrissent, l’Encyclopédie n’a pu se développer que grâce à celle des institutions qui lui apportent un appui moral et financier :

  • l’Université Grenoble-Alpes (UGA), par l’intermédiaire d’UGA-Editions
  • la Région Auvergne Rhône-Alpes (AURA)
  • le Fonds NOE de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR)
  • Electricité de France, via Hydro-Alpes
  • Elsevier
  • EDP Sciences
VOS SUGGESTIONS

Ceux qui consulteront l’Encyclopédie pourront, à leur tour, en devenir des auteurs en réagissant à ce qu’ils y auront découvert. Ils rempliront ce rôle toutes les fois où ils feront connaître :

  • les sujets qu’ils ont cherchés, sans les trouver, dans l’Encyclopédie ;
  • les sujets qu’ils auraient aimé voir traiter différemment, en précisant leurs préférences ;
  • les auteurs avec lesquels ils souhaiteraient entrer en contact ;
  • les auteurs dont ils souhaiteraient voir les noms dans l’Encyclopédie ;
  • les centres de compétences qu’ils ont sollicités, avec ou sans succès ;
  • les références bibliographiques à ajouter ou dont le commentaire pourrait être modifié (ce dernier est conçu pour accroître l’efficacité du moteur de recherche)
  • toutes suggestions relatives à l’amélioration de la qualité de l’Encyclopédie, sur le fond et la forme.

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