À la veille de la guerre de Sécession, en 1860, alors que l’Europe occidentale extrait déjà plus de 120 millions de tonnes (Mt) de houille de son sous-sol, les États-Unis n’atteignent pas les 20 Mt[1]. Les gisements d’anthracite, de charbon bitumineux et sous-bitumineux y abondent à l’Est comme à l’Ouest,
On désigne habituellement par charbon minéral des roches sédimentaires d’origine organique, contenant au moins 50% de carbone après séchage [1]. Ces roches formées au cours des âges géologiques se sont transformées en matériaux combustibles d’une très grande variété : houilles, dont anthracites, et lignites, principalement (Lire : Charbon : géologie, ressources et réserves).
Le terme charbon recouvre une assez grande gamme de combustibles solides selon la teneur en carbone, hydrogène et oxygène. De l’un à l’autre, le pouvoir calorifique de la matière organique, la teneur en cendres, en eau et en diverses impuretés varient donc. Dans les statistiques, on additionne souvent des tonnes